Lavoir L'ancien lavoir place de la fontaine
Il fut construit en 1822, sous l'administration de M. Darnay. Il constituait un lieu de rencontre important. On y lavait tous les jours. Il était vidé le dimanche et remplit pour la semaine à venir.
Les "garde-genoux" que l'on distingue sur certaines photos ainciennes étaient laissés sur place. Il fut abandonné en 1955, lors de l'installation de l'eau potable dans tous les foyers du village.
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Lavoir rue des darces
Lavoir du Vaudevanne.
Lavoir du Ruet
Eglise
Chailley devint paroisse en 1569. Son église fut consacrée à Saint-Jacques-le-Majeur (peu fréquent dans le diocèse).
Cette église était à l'origine une grange cistercienne qui dépendait de Pontigny.
En 1841, l'église et l'ensemble du village furent détruits par un incendie.
L'église fut alors reconstruire en 1848. Il s'git d'un bâtiment quadrilatère dont l'architecture est simple et sobre.
En 1991, suite au don de Mr et Mme Lemaire, le coq du clocher fut remplacé en présence de M. Bourgoin et de l'abbé Dubois.
Chapelle de la bonne mort
Haut perché entre plaine et la forêt d'othe, au sommet de la colline du Haut du Bouton, elle domine la campagne sur laquelle elle semble veiller. Sous un aspect calme et serein, elle cache pourtant une histoire peu banale, liée à la vie de Chailley.
Vers 1865, comme en beaucoup d'endroits à cette époque, une épidémie de choléra sévissait dans la commune. Deux lavandières furent touchées en lavant les uniformes de soldats et une trentaine d'habitants succombèrent.
Devant ces tragiques évènements, le curé et son conseil paroissial firent voeu de construire une chapelle consacrée au Coeur-de-Marie. La chapelle votive fut édifiée en 1873 et reçu le nom de ND de la Bonne Mort, parfois appelée La Belle Mort, comme en attestent quelques cartes postales anciennes. La dévotion à la Vierge étant des plus anciennes dans le senonais, on l'y invoquait sous de nombreux titres : ND de la Délivrance, de l'Espérance, du Bon Port, du Salut. La chapelle devint un lieu de pélerinage où l'on se rendait tous les ans.
Lors de la seconde guerre mondiale, la chapelle subit de graves dommages à la suite du mitraillage de son toit par un avion allié... La pluie, le vent s'engouffrant par les ouvertures béantes eurent tôt fait d'aggraver encore plus les dégâts et, au fil du temps, la chapelle désaffectée se transforma en partie en carrière de pierres... Les difficultés de l'après-guerre, l'état désastreux dans lequel elle se trouvait, et le silence qui l'enveloppait semblaient vouer à l'oubli et à la démolition cette propriété devenue communale.
En 1969, cependant, à l'initiative de l'association des Sites et Monuments de Chailley une pétition en faveur de la réfection de la chappelle raliait 95 % des Chaillotins. Une vaste tâche s'annonçait : procédures longues et compliquées d'échanges de terrains après le remembrement furent toutefois menées à bien par l'association qui rencontra la compréhension des propriétaires concernés pour rendre le lieu accessible.
Après quelques années, les travaux pouvaient enfin commencer. Une savante restauration a permis de sauvegarder les particularités de mise en oeuvre des matériaux, laissant ainsi à la chappelle, sa façade au dessin soigné et son unité de construction avec les maisons environnantes.
La toiture refaite, l'intérieur consolidé et le choeur restauré, il restait à rendre à la chapelle sa vocation première en la rétablissant de nouveau lieu de culte, comme à sa fondation. Ce fut chose faite en septembre 1979, où en présence d'une nombreuse assistance elle a reçu la bénédiction de Mrg Ernoux.
Depuis, chaque premier dimanche de septembre, la petite cloche de la chapelle tinte pour nous inviter à fêter l'anniversaire de celle que la commune a choisie pour la représenter sur ses armoiries.
La table d'orientation offerte par M. et Mme Lemaire, a été intallée en 1995. Elle est réalisée en lave de Volvic et permet de découvrir un magnifique paysage.
Cénotaphe du Capitaine adjudant major Edme Jean Rose Ployer
De l’armée Napoléonienne.
Lors de la séance du 27 octobre 1995, le conseil municipal décide de créer un cénotaphe pour remplacer la tombe disparue du capitaine adjudant major Edmé – Jean – Rose Player, né à Paris en 1777 et décédé à Chailley en 1854, époux de Apolline Clémentine épicière à Chailley. Engagé volontaire dan le bataillon de l’Yonne en septembre 1793 il participe aux campagnes suivantes :
Ans 2 et 3 : armée de Sambre et Meuse
An 6 : armée de Suisse
Ans 7 et 8 : armée du Rhin
Ans 14 et 15 : armée de Naples
1808 – 1809 : campagne des iles Ioniennes
1813 : Grande Armée
1814 : Campagne de France
Blessé plusieurs fois au cours de ces campagnes mais surtout plus sérieusement lors de la bataille de Leipzig, il fut décoré par l’empereur qui le nomme chevalier de l’ordre de la légion d’honneur en 1813.
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